La santé, cela passe avant tout par l’information. Chez Sequoia, nous nous sommes donnés comme mission d’informer et de promouvoir une alimentation qui allie santé et plaisir. C’est notre responsabilité, notre ADN depuis plus de 30 ans !
Pour vous aider à faire les bons choix au quotidien en matière de santé, Sequoia vous propose chaque mois (et ce depuis des années) des conférences gratuites en magasin (et dès le 20 mai 2020 en audio-conférences sur les plateformes de podcast!) avec Kathrin Wendel, notre nutrithérapeute consciencieuse, qui décortique le vrai du faux. Vous trouverez les dates de ces visites à la fin de. ce magazine trimestriel !
Vous retrouverez ci-dessous les bons conseils de Kathrin. Wendel sur comment lire les étiquettes !
1. Décortiquer la liste des ingrédients
- Les plus courtes sont les meilleures
- Les composants y apparaissent selon l’ordre décroissant de leur poids initial dans l’aliment lors de sa préparation.
- Les mots les plus incompréhensibles se retrouvent souvent à la fin parce qu’en petites quantités.
- Comme les additifs ne sont pas toujours indiqués avec leur code « Exxx » dans la liste car ça ne fait pas bien vendre. Il est plus souvent noté le nom de l’additif en toutes lettres. Il est quand même bien là, ne tombez pas dans le piège !
2. Déchiffrer les additifs
Les produits de l’industrie agro-alimentaire contiennent souvent des exhausteurs de goûts, des conservateurs, des colorants, des agents de texture…
Bien que certains additifs soient inoffensifs et indispensables pour éviter au produit de devenir impropre à la consommation, certains composants et additifs semblent poser plus de problèmes que d’autres…
1. L’ASPARTAME (E951)
• Neurotoxique
• Toutes les études indépendantes semblent mettre en garde contre ses effets secondaires
• Il contient du méthanol qui se dégrade lors de la digestion en formaldéhyde, classé comme cancérigène certain par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)
• Le corps ne comprend pas que le goût sucré qu’il reçoit ne le rassasie pas (pas de. calories) et donc il continue à demander du. sucre (biscuits, chocolat, pâtes).
2. LE GLUTAMATE MONOSODIQUE (E621)
• Neurotoxique
• Exhausteur de goût (sauces, soupes, plats préparés, chips et cubes-bouillons notamment)
• Responsable du « syndrôme du restaurant chinois » (pouvant provoquer notamment des sensations de brûlures, nausées, crises d’asthme, diarrhées)
• Incite à manger plus que nécessaire
• Attention, il se cache sous d’autres noms: extrait de levure, protéines végétales hydrolysées, arôme naturel
3. LES COLORANTS (E102 – E104 – E110 – E122 – E124 – E129 – E171)
• Peuvent provoquer hyperactivité et allergies.
• Peut causer des troubles de l’attention et du comportement chez les enfants
• Le dioxide de titane E171 sont des nanoparticules dont nous ne connaissons pas les effets à long terme (amiante du cerveau ?)
4. LE SIROP DE GLUCOSE-FRUCTOSE
• Issu du maïs
• Augmente résistance à l’insuline, stéatose hépatique (foie gras), obésité, maladies cardio-vasculaires
5. GRAISSES PARTIELLEMENT HYDROGÉNÉES (GRAISSES TRANS)
• La technologie permet de solidifier l’huile pour en faire de la margarine et autre alternative au beurre qui coûte cher
• Favorise l’obésité, l’inflammation et augmente les risques de troubles cardiovasculaires et de diabète.
3. Décortiquer les valeurs nutritionnelles
Voici les apports de référence en énergie et macronutriments journaliers pour un adulte. Ils sont issus du Règlement européen 1169/2011 (Annexe XIII PARTIE B) concernant
l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires :
- Portez attention aux sucres ajoutés : 90 g par jour est trop élevé, l’OMS recommande. maximum 25 g.
- La notion de portion peut être trop peu ou trop élevée et nous tromper sur l’apport calorique.
- Les étiquettes américaines sont plus complètes que les nôtres car elles mentionnent la teneur en vitamines et minéraux.
4. L’étiquette parfaite
L’étiquette parfaite mentionnerait les informations suivantes :
• Les acides gras « trans »
• Le rapport Oméga-6 / Oméga-3 qui devrait être de maximum de 4 /1
• Les résidus de pesticides et d’antibiotiques
• Les résidus de métaux lourds
• La charge glycémique
5. Cinq questions essentielles à se poser au-délà de l’étiquette
1. Est-ce un aliment traditionnel?
2. Est-ce un aliment naturel?
3. Connaissez-vous tous les ingrédients?
4. Savez-vous comment il a été transformé?
5. Est-il bio, local et de saison?
Allez-y doucement, un pas à la fois ! Ce n’est pas évident de changer ses habitudes de consommation ou d’achat. Découvrez avec curiosité de nouveaux produits, petit à petit.
Et n’oubliez pas qu’acheter, c’est voter 😉 Retrouvez les conférences de Kathrin Wendel dès le 20 mai sur comment lire les étiquettes désormais en audio-conférence sur le podcast Sequoia, La Vie en Version Originale !
Lectures
- Si vous recherchez un seul livre de chevet pratique, qui vous guide, choisissez Nourritures vraies de Taty Lauwers (Editions de l’Aladdin).
- Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez lire Michael Pollan : Manifeste pour réhabiliter les vrais aliments (Editions Thierry Souccar).
- Pour les plus curieux/mordus, vous pouvez vous orienter vers le livre de Johanna Blyhtman, La vérité sur ce que nous mangeons
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