Le froid de l’hiver met souvent l’organisme à rude épreuve.

Un nettoyage du corps, ne serait-ce que modéré, peut alors s’avérer bénéfique pour l’organisme. Découvrez comment faire une détox qui est idéale pour se sentir mieux dans son corps à l’arrivée du printemps et avant l’été !

 

La chasse aux toxines et aux toxiques est lancée !

Détoxifiez-vous pour retrouver de la légèreté !

Une cure détoxifiante aiderait à « décrasser » l’organisme des toxines et toxiques qu’il a accumulées en raison de facteurs alimentaires et environnementaux.

Pendant l’hiver, notre alimentation a tendance à être moins saine, les excès sont nombreux notamment durant les fêtes et l’activité physique se fait plus rare. Par conséquent, l’organisme est débordé, les organes digestifs sont saturés et les toxines et toxiques s’accumulent dans le corps :

    • Les toxines sont en réalité nos déchets, issus de la digestion, de la dégradation des bases azotées contenues dans les molécules d’ADN ou encore du fonctionnement de la cellule.
    • Les toxiques sont des résidus de produits chimiques comme des pesticides (ex. Glyphosate), des colorants, des conservateurs, des arômes synthétiques, des herbicides, des hormones et des antibiotiques qui se trouvent dans les aliments de basse qualité issus la plupart du temps de l’agriculture industrielle.

Certains organes ont pour fonction de chasser les toxines et les toxiques, on les appelle les émonctoires : il s’agit du foie,
des reins, des intestins, de la peau et des poumons. Lorsque nous mangeons trop ou mal, ils s’encrassent et réalisent moins bien leur fonction de nettoyage. Il nous apparaît alors des poches sous les yeux, des problèmes de peau, un manque de sommeil et d’entrain, une lassitude, une lourdeur, une nervosité, une lenteur digestive, des douleurs, des petits maux chroniques, etc.

Un bon nettoyage de nos filtres (ou émonctoires) s’impose d’autant plus pour retrouver une vitalité printanière ! Au printemps, comme la sève monte au cœur des végétaux, notre circulation sanguine s’accélère et vient régénérer nos organes. C’est le moment idéal pour se détoxifier et, au passage, se débarrasser des éventuels petits surplus de poids avant l’arrivée de l’été !

 

Alors comment fait-on pour se décrasser ?

Pour ce faire, plusieurs méthodes s’offrent à vous en fonction de votre état de santé actuel, de vos envies et votre intuition : manger léger, ajouter du vert dans votre alimentation, faire un drainage pour ouvrir les émonctoires (cure de sève de bouleau, phytothérapie, gemmothérapie, etc.), pratiquer le jeûne intermittent, la mono-diète, des lavements intestinaux, des soins (réflexologie, massages), le repos et l’activité physique, etc. Vous pouvez combiner ces différentes méthodes pour plus d’efficacité. Cependant, une alimentation légère et saine est bien sûr la base de toute cure détox. La détoxication de printemps implique d’amener des minéraux et vitamines au corps (les feuilles vertes du printemps et la sève de bouleau sont très riches en nutriments) qui vont permettre au corps de faire fonctionner correctement les émonctoires et donc de se «nettoyer».

Une détox sera efficace à long terme si nous continuons, après la cure, à manger sainement et à avoir un hygiène de vie saine (physique et psychique). De cette façon, nous limiterons l’exposition des toxines et toxiques.

 

Alléger son alimentation et manger détox !

Pour manger léger, nous allons premièrement augmenter la part de légumes pendant quelques semaines (l’idéal est au moins 3 semaines). Mais pas n’importe quels légumes ! Les légumes verts et feuilles vertes apportent des bons nutriments qui vont améliorer la digestion et favoriser le développement des bonnes bactéries. De plus, ils sont particulièrement alcalins car riches en sels minéraux qui vont « tamponner » les acides et permettre de rétablir l’équilibre acido-basique. Les « super héros » en la matière sont les orties, le pissenlit, et toutes les herbes vertes comme l’herbe de blé. Vous pourrez les consommer crus en salade, en soupe, à la vapeur, au wok ou encore sous forme de jus extraits à froid.

Ensuite, il sera préférable de manger moins gras (mauvaises graisses et produits laitiers) pour mettre au repos le travail du foie et la fabrication de la bile. Évitons également le sucre raffiné dans la foulée ! Limitons notre consommation de viande, car celle-ci est souvent source de toxines et acidifiante pour notre organisme. Durant une détox, il est inutile de préciser qu’il faudra boire suffisamment d’eau minérale entre les repas et réduire ou arrêter sa consommation de café, d’alcool et de tabac, afin de mettre toutes les chances du côté de l’élimination via nos émonctoires.

 

Drainer le foie

Le rôle principal du foie est de filtrer le sang : il fait du nettoyage dans les globules rouges, chasse les déchets accumulés par l’organisme et fabrique la bile, qui permet de digérer les graisses. Le foie a aussi pour fonction de capturer les toxines. Drainer son foie l’aide dans sa fonction d’élimination et lui donne aussi un petit coup de fouet indispensable pour qu’il stocke les vitamines essentielles (A, D, K, E).

Plusieurs solutions naturelles sont particulièrement efficaces pour nettoyer le foie : radis noir, artichaut, pissenlit, bouleau, citron, Ledon du Groenland ou thé du Labrador, etc.

Le citron aide le foie de deux façons : il stimule la production de la bile et favorise la décomposition des graisses ainsi que leur élimination. Une cure de citron pendant la détox est donc un geste à la portée de tous et facile à appliquer : il suffit de boire du jus de citron bio
le matin dans de l’eau tiède et/ou de diluer 4 à 5 gouttes d’huile essentielle bio de citron dans 1 litre d’eau.

 

Faire une cure de sève de bouleau

C’est au printemps, au moment de la récolte et au changement de saison, que l’eau de bouleau est idéale en cure de jouvence. Elle possède une puissante action diurétique qui permet d’éliminer les toxines. Durant 21 jours, il est recommandé de boire 1 verre de sève de bouleau en trois prises, en dehors des repas et à température ambiante.

La sève de bouleau de qualité est en général non pasteurisée et lactofermentée, ce qui va apporter de bonnes bactéries ou probiotiques dans notre intestin et va également protéger naturellement la sève et préserver de façon intacte toutes ses propriétés. Elle est incroyablement riche en sels minéraux (calcium, magnésium, sodium et surtout potassium), oligoéléments (cuivre, fer, manganèse, zinc, Silicium), acides aminés (17 dont les 8 essentiels), vitaminesantioxydants, flavonoïdes et sucres.

La sève de bouleau régénère l’organisme, tout en drainant les organes tels que le foie et les reins en particulier. Nous verrons aussi des résultats sur notre la peau, qui reprend de l’éclat, et sur nos cheveux qui retrouvent leur brillance. Elle est excellente contre les douleurs rhumatismales ou articulaires, le manque d’appétit, la constipation et la diarrhée.

 

Jeûner de façon intermittente

Bien qu’il fasse partie de nos vies quotidiennes, le jeûne peut faire peur à beaucoup d’entre nous. Pourtant, nous jeûnons naturellement de 6 à 10 heures chaque nuit. Nous oublions que le jeûne peut se pratiquer avec différentes fréquences et sur différentes durées. Certains adeptes préféreront pratiquer une semaine entière de jeûne une fois par an, mais il n’est pas toujours facile d’arrêter de s’alimenter pendant plusieurs jours en buvant des bouillons clairs ou ni même de suivre un régime hypocalorique. Cela peut provoquer un sentiment de privation et de contrainte sociale. Pour combiner les bénéfices du jeûne avec l’absence de privation et de contrainte, beaucoup d’autres jeûneurs feront des jeûnes intermittents. C’est-à-dire qu’ils jeûnent quotidiennement sur une durée courte, pendant au moins 12 heures chaque jour ou encore un ou deux jours par semaine.

Le jeûne possède de multiples bienfaits pour la santé et le poids. Cette pratique met au repos le tube digestif, ce qui permet à l’énergie vitale d’activer les émonctoires. Ainsi, lorsque nous jeûnons, non seulement, nous ne consommons plus de toxiques et de toxines, mais en outre, nous éliminons plus de toxines et de toxiques en activant notamment le foie et les reins.

Une étude* montre que limiter la prise alimentaire à une période de 8 heures par jour (c’est-à-dire jeûner 16 heures par jour) permettrait, en outre, de mincir et diminuerait le risque de maladie cardiovasculaire et diabète. Il existe d’autres types de jeûnes intermittent comme le 5:2, le jeûne du guerrier, le 16:8, etc. Renseignez-vous auprès de spécialistes sur ces différentes méthodes et choisissez celle qui vous convient !

 

*Source : Mattson MP, Longo VD, Harvie M. :
Impact of intermittent fasting on health and disease processes.

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