TOUT SAVOIR SUR… LE VIN

1. Le vin, finalement c’est quoi?

Le vin, c’est principalement 3 choses:

• Un Sol (un climat, une typologie de sol)
• Un Fruit (différent cépages)
• Un·e viticulteur·trice (la façon de travailler le raisin)

2. Quelle.s différence.s entre vin conventionnel et vin bio, naturel ou biodynamique?

« 99% des vins conventionnels contiennent des résidus de pesticides ». Dans votre bouteille de vin traditionnel, vous pouvez retrouver un cocktail pouvant aller jusqu’à 70 additifs, dont une dizaine de pesticides ! On retrouve dans le vin conventionnel de la colle de poisson, ou encore des produits allergènes. Pourtant, sur l’étiquette, rien n’est indiqué, remarque le spécialiste. La législation est minimaliste sur la question ! Pour faire simple, la contrainte principale du vin bio consiste à utiliser des raisins issus de l’agriculture biologique (pas de pesticide, fongicide, herbicides, insecticide chimique).

Le cahier des charges des vins « biodynamiques » va plus loin en encadrant le processus de vinification sur l’ajout des entrants (sucre, levure, sulfite).

3. Qu’en est-il des vins « naturels » dans tout ça, c’est quoi?

Les « vins naturels » est un courant qui vise à limiter au maximum ces intrants, et ce afin que le vin reste uniquement l’expression Sol/Fruit/Homme. Un vin naturel c’est un vin « sans sulfites ajoutés », car on trouve naturellement des sulfites dans le vin. Lorsque le raisin fermente, il produit du dioxyde de soufre, notre fameux sulfite. Très utilisé dans l’industrie agroalimentaire et notamment dans les plats préparés, ce puissant antiseptique peut donner un sacré mal de tête. En résumé, un vin naturel serait donc un vin auquel on n’ajoute pas ou peu d’intrants comme le sulfite lors de la vinification.

Même si aucune législation n’a été déposée à ce jour, l’Association des Vins Naturels nous explique qu’un vin naturel est un vin bio ou biodynamique, vinifié le plus naturellement possible. Autrement dit, « on n’enlève rien et on ajoute rien ou alors à doses homéopathiques et dans l’idéal l’homme n’intervient pas, il accompagne ». Le vin naturel est surprenant : il révèle des saveurs, des sensations inédites. Ce sont des vins vivants, très fruités, très surprenants et, il faut le dire… meilleurs que le vin standardisé que l’on trouve en supermarché. Une fois qu’on y a goûté, on a du mal à revenir en arrière.

4. Comment bien choisir un vin?

• En fonction de l’occasion (apéro, type de repas)

• En fonction de l’humeur

• Surtout, en fonction de ses goûts et donc il faut goûter, goûter, goûter pour affiner

5. Quid des vins belges?

Chaque fois que l’on parle de viticulture en Belgique, on entend des réflexions comme : « notre

climat ne convient pas » ou « nous n’avons pas assez de soleil ». Soigneusement entretenus par les producteurs des régions traditionnelles, les aprioris négatifs concernant la culture de la vigne dans nos contrées sont fortement ancrés dans les esprits. Il faut bien admettre que la production de vin rouge au moyen des cépages « vitis vinifera » traditionnels est très aléatoire et, en tout cas, inconcevable dans le cadre d’une exploitation d’envergure. La découverte des nouveaux cépages de référence créés par deux instituts de recherche vitivinicole en Allemagne a été l’élément décisif qui a déclenché l’étude, la conception et enfin la création d’un vignoble entièrement planté de ces nouvelles variétés, toute la faisabilité de ce projet reposant, en effet, sur leur utilisation.

Des domaines comme le Domaine de Chenoy nous offrent ainsi des vins belges dont la qualité n’a plus rien à envier à celle de nos voisins, et c’est tant mieux !

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